Réunions

                 

 

 

Intronisations:

 

 

Intronisation de Michel Daniel et Guillaume Brun 

et transfert de Bernard Rivière

Le 11 mars 2014

 

 

Michel

                                              Texte écrit par Roger Carpentier, parrain de Michel.

 

 

 

Guillaume s'exprimant en présence de son parrain : Christophe Nicolas.

Guillaume est né à Bar-le-Duc le 28 octobre 1985, dans le chef-lieu de la Meuse. Il a habité à Saint-Mihiel où il y a passé toute son enfance, (4ème ville de la Meuse, peuplée de 5000 Habitants), une bourgade où il a effectué sa scolarité jusqu’en troisième et où il a eu le loisir de pratiquer de nombreux sports comme le tennis, la natation, le judo, le hand et le volley...

Puisque nous parlons de Saint-Mihiel, je saisi l’occasion pour dire que le papa de Guillaume a été Président du Lions Club de Saint-Mihiel.

Il a poursuivi sa scolarité au lycée à Verdun, ville chargée d’histoire, de la séparation de l’empire de Charlemagne à la plus grande bataille de la première guerre mondiale.

Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’est dirigé vers des études d’audioprothèse qu’il a effectué à Lyon.

Dès son diplôme obtenu, Il a fait quelques vacations en Lorraine et en Alsace, ce qui lui a permis, en plus d’approfondir ses connaissances du métier, de découvrir Strasbourg et Colmar, et ce fameux patois qu’est l’Alsacien.

Après, il a continué sa vie professionnelle dans le nord de la France à Valenciennes et dans ses environs, où il a commencé son brevet de pilotage d’avion qu’il n’a pas encore terminé à l’heure actuelle.

Il est arrivé à Avignon de manière fortuite puisque son ancien maitre de stage l’a appelé pour lui proposer une association sur Avignon avec un partenaire.

Aimant relever les défis, il s’est installé comme audioprothésiste sous l’enseigne Audition Conseil dans la Cité des Papes, et également sur Orange et Villeneuve-lès-Avignon.

Cela fait maintenant 8 mois que son activité professionnelle a débuté, et qu’il a le plaisir de vivre dans la ville d’Avignon où il continue à s’épanouir que ce soit aux niveaux des rencontres qu’il fait ou des activités sportives qu’il pratique.

Il a également l’âme d’un voyageur ce qui lui a permis de traverser l’océan atlantique pour aller visiter des amis se trouvant à New-York et Washington. Ayant également l’âme d’un aventurier, il s’est lancé à la découverte de l’Australie pour avoir le plaisir de visiter les forêts tropicales, la barrière de corail et l’out back Australien. Lors de ce dernier voyage, ses rencontres sur place lui ont permis de découvrir également la Thaïlande.

 

Transfert de Bernard

Nous avons le plaisir d'accueillir Bernard Rivière, transféré du club de Ponts d'Avignon.

Bernard est présenté par son parrain, Yves Rouchard.

 

 

 

 De gauche à droite: Michel Daniel, Guillaume Brun, Christophe Nicolas, Yves Rouchard, Bernard Rivière.

 

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Bienvenue à Olivier Amiel et Fabrice Brunel

Le 15 mai 2013

 

   

                                               Olivier Amiel                                            Fabrice Brunel

 

Ce mercredi 15 mai 2013, notre club a eu le plaisir d’introniser deux nouveaux membres : Olivier Amiel (Ingénieur, Recherche et Développement de la société Campbell/Liebig) et Fabrice Brunel (ingénieur, viticulteur à Châteauneuf-du-Pape, Domaine Les Cailloux).

Deux nouvelles recrues qui assureront la relève !

Nous leur souhaitons la bienvenue.

 

  

 

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Bienvenue à Yvon ARNAUD

 

 

Ce soir , nous avons le plaisir d’accueillir dans notre LIONS CLUB AVIGNON DOYEN Yvon ARNAUD qui a été élu , comme le célèbre maréchal , à l’unanimité des voix des membres du club.

Yvon est accompagné de son épouse AGNES , dont vous venez de faire la connaissance aux cours de notre apéritif.

Depuis l’an 2000 , j’ai fait la connaissance d’Yvon dans les arcanes de l’UPVMEDEF où il milite pour la défense des entreprises vauclusiennes et leur accompagnement.

Dès lors, je rencontre Yvon, tous les 3e. jeudi de chaque mois lors des réunions de la commission des affaires économiques présidée par Fabienne de BARRUEL.

Yvon est le PDG de GPC-COPRONET qu’il a créé en 1979 et qui comprend aujourd’hui 45 collaborateurs. GPC-COPRONET est une société de service aux entreprises et aux particuliers, Yvon vous présentera , mieux que moi , son entreprise brillamment décrite sur son site web.

AGNES participe activement au management et au développement de GPCCOPRONET.

J’avais oublié de dire qu’Yvon est père de cinq enfants dont le petit dernier , LOUIS , est très doué pour la musique.

Yvon a accepté de nous rejoindre , non pas pour des mondanités , mais pour participer activement à nos oeuvres humanistes et humanitaires.

Lors des dernières journées régionales où ont également participé GUY et FERNANDO , j’ai appris , ce que j’aurai déjà du savoir , que le LIONS CLUB INTERNATIONAL est la 1ère. ONG du monde.

Yvon, comme tu le verras , AVIGNON DOYEN , avec sa grande discrétion , participe à des actions humanistes et culturelles comme les journées d’échange avec les étudiants post-doc du BRYNN MAWR College de PENNSYLVANIE.

Chaque premier week -end de décembre , nous consacrons notre temps au Centre de réponses du TELETHON , oeuvre majeure des LIONS .

Tous les 3e. samedis de janvier, l’I.P.P. Maurice PIALOT et Claudie organisent , avec tous les membres du club le LOTO qui nous permettra de lever des fonds pour nos oeuvres sociales. Le président de la commission des oeuvres sociales J.P. LEPAGE les remettra aux différentes oeuvres sélectionnées.

J’espère YVON que notre Club t’apportera toutes les satisfactions que tu es en droit d’attendre.

Ton humble parrain sera toujours à ta disposition pour mieux te faire connaître le lionisme.

Je te remets , avant les insignes et documents officiels , cet ouvrage décrivant , sous forme de BD notre mouvement. En te le remettant , j’ai une pensée émue pour Michel FABRE qui m’avait demandé de rejoindre son équipe , en 1988/89 comme trésorier.

Move to grow 
Et maintenant bon vent !!!

                                                                                    

                                                                                                                                               

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Bienvenue à Olivier JOUINES

     

 

C’est Paul Louis CESTIER, son parrain qui nous a présenté Olivier JOUINES :

Olivier est natif d’Arles . I est âgé de 43 ans. Provençal par son père, le "berceau" familial est Valréas et Haut Savoyard par sa mère, le "berceau" familial étant Annecy. Marié avec Virginie ils ont deux enfants : Camille bientôt 12 ans et Edouard bientôt 9 ans.

Avignon a été choisie comme lieu de résidence par les parents d’Olivier il y a 40 ans et y demeurent très attachés. Attachés aux pierres de cette ville et aux souvenirs qu’elle évoque. Olivier habite "intra-muros", quartier des Italiens la semaine... et en campagne prés de Sault le veek-end.

Chirurgien dentiste depuis 18 ans, Olivier a créé son cabinet rue Carreterie, par amour du lieu ... et des tomettes anciennes routes. Ancien assistant à la faculté de Montpellier, certifié d’études secondaires et diplômé universitaire, omnipraticien,secondé par deux assistantes, Mireille, assistante fauteuil et Martine assistante conseil. Olivier est par ailleurs, Président du Syndicat des Chirurgiens Dentistes de Vaucluse depuis bientôt six années.

Olivier aime l’architecture, l’archéologie, pratique le golf mais surtout le jardinage et le bricolage. Il a la passion de sa famille ... et de musique classique (bach).

Bienvenue à Olivier et à Virginie !

 

           

 

 

 

 

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Bienvenue à Laurent et Matthieu.

 

Camarade de jeunesse et d’école tant chez les Trinitaires que chez les Jésuites, Laurent, au dire de son parrain était donné en exemple à Mathieu à la maison Passebois.

Aprés son bac, Laurent suit de longues études en Sciences Economiques à Montpellier et obtient une maîtrise de gestion et un DESS de finances. Natif de Châteaurenard il revient chez son père (toujours chef de l’entreprise et 1er adjoint au maire de la ville !) pour créer et développer une société agroalimentaire de conditionnement de salades et de légumes sous vide. De son côté,Mathieu Passebois est de retour en Avignon et retrouve Laurent pour constituer une SCI dénommée MATLAU (Mathieu-Laurent). 

Laurent marié à Carole est depuis peu, père de famille. La jeunesse et la vitalité de ce jeune couple apporteront à n’en pas douter un sang nouveau au Club Doyen qui en ressent le besoin.Merci d’avoir accepté l’un et l’autre de nous rejoindre.Fils de Lions, Lions lui-même, Pierre Brun apprécie l’honneur et le plaisir qu’il a de présenter aux membres de notre Club un petit-fils et fils de Lions, tous les cinq devenant ainsi membres de la même ménagerie (Lions Doyen) et souligne que cela doit être un cas unique sinon rare. Bien que son grand-père et que ses parents (père et mère) aient fait leurs études universitaires à Montpellier, Mathieu donne la préférence à la capitale et "monte" à Paris pour suivre les cours de l’Institut Supérieur de Gestion. Aprés différents détours et tentations aux pays des geishas, suédoises, vahinés, tahitiennes, portugaises, ...comme Ulysse, Mathieu, finalement très attaché à ses racines, rentre au bercail.

Ses pas (ou le destin ?) le conduisent à Althen les Paluds , village devenu, l’époque de la garance passée, la capitale des fleurs ... où il découvre la plus belle des fleurs, Chritelle, qui devient son épouse et la mère des ses enfants. S’adressant à son filleul Pierre précise avec son humour habituel : "tu l’as cueillie, nous l’accueillons !" Recruté par J.P.Boudier, Mathieu passe du Troc de l’Ile de la Barthelasse à la direction du groupe à Paris. Mais une fois encore, fuyant les brumes parisiennes, il retrouve le mistral ... à Châteaurenard pays de la salade comme chacun sait déjà. Naît alors Provenc’Halles dont il assure le développement. Avec beaucoup de courage, menant de front sa vie professionnelle et son futur objectif, Mathieu renoue avec les études parisiennes dans le cadre de l’ESSEC qui se concluent par un master de management immobilier suivi d’un RICS, accréditation anglo saxonne de chartered surveyors. Aujourd’hui, le passage de témoin, initié par notre cher président Fernando Martella trouve un symbole fort dans l’arrivée de la troisième génération des Passebois, c’est la concrétisation (à poursuivre) de l’objectif de notre Club : son prolongement dans le rajeunissement.

Laurent et Carole, Mathieu et Christelle soyez les bienvenus dans le Club Avignon Doyen : vous y êtes désormais chez vous. Nous comptons sur vous comme vous pouvez compter sur nous pour participer à la fusion harmonieuse de nos générations. Soyez fiers d’apporter un sang nouveau et d’appartenir à un mouvement qui a pour devise : "Liberté et compréhension sont la sauvegarde de nos nations" ;

 

 

 

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Bienvenue à Jean-Michel MEYER

 

Daniel nous a présenté J.L.MEYER :

Jean-Michel MEYER est un pur produit du cru puisqu’il est né à ORANGE, et celà le 20 Septembre 1971, ce qui lui fait 34 ans ; il habite BEDARRIDES, est séparé et n’a pas d’enfant.

Ses études primaires et secondaires, il les a faites à l’Ecole Notre-Dame d’ORANGE, puis à Saint-Louis, également à ORANGE ; il a passé son bac en 1989 à AIX-en-PROVENCE où il était à La Nativité ; ont suivi 5 années de Droit à la Faculté d’AIX-en-PROVENCE à l’issue desquelles il a obtenu un DESS en Droit privé - Droit des Affaires, suivies elles-mêmes de 2 ans de plus pour obtenir en 1996 son Diplôme de Notaire.

 

Il commence par travailler 2 ans comme Assistant du Notaire de SAINTE-CECILE-les-VIGNES, puis 6 mois à LYON ; en l’an 2000, il est débauché par Jacques CHéRENCé, Notaire à ROCHEFORT-du-GARD, comme Notaire-Assistant ; il a prêté serment en 2001 et est maintenant Notaire-Associé.

Comme activités externes, Jean-Michel s’est pas mal occupé de Scoutisme dans le cadre du Scoutisme Européen ; il apporte son concours à une Association qui s’occupe d’Enfants bleus à pathologie assez lourde.

Christophe BRUNET et Jean-Michel MEYER se sont connus il y a environ 4 ans dans un cadre professionnel avant de devenir amical, en particulier dans les 2 secteurs importants que sont le Golf et les Restaurants. Dès qu’il a été intronisé parmi nous, Christophe a pensé à son ami qui était d’ailleurs présent à l’Apéritif où j’ai eu le plaisir de vous recevoir en Septembre dernier chez mon fils ; il était également présent au dîner qui a suivi.

Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire beaucoup plus, mais vous apprendrez très vite à connaître Jean-Michel MEYER qui, grâce à nous tous, deviendra, j’en suis persuadé, un excellent LION.

 

 

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Bienvenue à Alain REYNAUD

Parrain : Pierre BRUN

Pierre nous a présenté Alain :

Alain REYNAUD est né le 6 mai à l’Isle sur Sorgue. Il fait ses études (comme les BRUN) au Lycée Benoît de cette ville.Diplômé Electrotechnicien il entre en1977 dans l’entreprise familiale. Alain est actuellement à la tête d’une belle entreprise l’Isloise qui compte aujourd’hui 13 employés. Marie-José, son épouse a monté une très belle boutique de linge de maison dans laquelle elle présente les produits BVT.

Alain et son épouse Marie-José ont deux filles :Marie 20 ans, Pauline 18 ans. Son sport favori : le vélo, mais il aime aussi les grands espaces et aurait aimé être architecte.

L’arrivée d’Alain est l’ouverture de notre club sur la reconnaissance des métiers. Il y représentera la première entreprise de France : l’artisanat et son épouse le commerce de proximité indépendant, deux métiers qui ont fait la France. Qu’Alain soit le bienvenu. I est désormais notre ami Lions et les Lions d’Avignon Doyen seront bien vite tous ses amis.

                                     

 

Retour haut de page ♦ In memoriam

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Passations de pouvoirs:

2010 - 2009 - 2008 - 2006 - 2005

 

 

 

 

 

Passation des pouvoirs 2013

le 25 Juin 2013

 

 

 

 

 

 

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Passation des pouvoirs 2010                                                

mardi 13 juillet 2010 par panbouli                                                                                                                                                                                 
 
 
 

Notre nouveau président s’est ainsi exprimé :                                                                                                          

- Fernando, président de zone, représentant de l’hiérarchie du LIONS CLUB INTERNATIONAL, 
- Guy, past-résident de Région, 
- Bernard, président 2009/2010 du LIONS CLUB AVIGNON DOYEN, 
- Messieurs les past-présidents, 
- Chère Lionnes, chers Lions, chères amies,

 

Bonsoir,

Arrivés dans une semaine au terme de l’année LIONS 2009/2010, je voudrai te féliciter Bernard et ton bureau constitué par Fernando, Maurice, Guy,

ainsi que Jean-Pierre, Paul-Louis, et Pierre-Roland pour l’excellent travail d’animation, d’ humanisme et de don de soi réalisé par vous tous.

J’associerai également vos épouses pour leur efficace coopération, en particulier,

- Monique pour l’organisation et la réception chez elle des post docs du Bryn Mawr College, 
- Claudie, malheureusement absente excusée ce soir, se doit être félicitée pour son action pluriannuelle efficace à l’organisation du Loto, notre source essentielle de financement de nos oeuvres.

 

Enfin c’est grâce à Anne-Marie que nous devons l’accueil et l’organisation à l’Hôtel d’Europe de nos dîners et apéritifs, bravo pour elle.

Avant de prendre en charge la responsabilité du club pour 2010/2011, je voudrais honorer la mémoire de nos amis disparus à qui nous devons l’image et le prestige de notre club.

En particulier j’ai une pensée pour :

- Jacques Lassignardie, mon parrain, 
- Michel Fabre, qui m’avait confié le poste de trésorier de son bureau, 
- André Filipetti, mon prédécesseur en 1994, mais aussi, libérateur de Strasbourg en 1944, 
- Louis Brun dont je viens de retrouver un de ses gentils courriers me remerciant pour mon action en 1994/1995.

Un Président élu qui ne peut que féliciter son prédécesseur et espérer réussir aussi bien que lui, se doit d’esquisser devant vous son projet pour le prochain exercice.

Pour l’année LIons 2010/2011, le bureau sera constitué comme suit : 
- 1er vice-président : Guy Rouviere, past-président de Zone, past-président de Région, compagnon de Melvin Jones, le lion présent le plus capé du club. 
- Secrétaire et Président des effectifs : Paul-Louis Cestier                                                                                                                                                          
- Tésorier : Yvon Arnaud 
- Président de l’Action Sociale : Jean-Pierre LEPAGE 

- Président du Loto : Maurice Pialot, past trésorier                                                                                                                                                                            
- Président du Jumelage et de Zone : Fernando Martella 
- Président des échanges culturels : Pierre-Roland Videau, ancien responsable du jumelage

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Dans notre club, le bureau ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. En effet, ce sont tous les membres du club souvent assistés par les Lionnes qui réalisent nos actions Lions.

Compte tenu de la compression des effectifs de 43 membres en 1995 à 17 membres en 2010, l’objectif majeur de notre club sera son redéploiement par les actions suivantes : 
- 1° Accroître nos effectifs en recherchant de nouveaux talents permettant d’assurer la pérennité et la convivialité du club tels que nous les avons reçus de nos anciens. 
- 2° Pour se renforcer quantitativement, il faut attirer ces talents donc être attractifs :beau pléonasme ! En résumé, notre club doit devenir "glamour", mais dans le respect de l’éthique du lionisme.

Techniquement cela pourra être : des portes ouvertes comme en 2007. de la cooptation où nos lionnes pourraient nous aider et nous conseiller. des actions culturelles, humanistes et humanitaires. La conférence organisée par jean Passebois avec le médecin chef Isabelle Arnaud est un excellent exemple. 
- 3° Se renforcer qualitativement, dans le respect de notre engagement pour servir.Rappelons que personne ne nous oblige à devenir LION mais être LION oblige.

En tant que membres actifs ou privilégiés d’AVIGNON DOYEN, nous pouvons suivre les termes de l’article de Jacques Garello de novembre dernier : ne pas subir mais agir.

 

Je suis personnellement très conscient des difficultés quotidiennes que nous rencontrons tous à des degrés d’implication très divers, das une société difficile, mouvante et imprévisible.

Le premier engagement que nous devons honorer, c’est de participer (voir de Coubertin) aux activités du club les 2° et 4° mardis de chaque mois. S’abstenir trop souvent vous conduira au décrochement du club et de votre engagement Je me réfère aux termes de nos past présidents, toujours présents, ne devenons pas un club de boy scout saucissonneurs sans actions Lions
- 4° Quand nous aurons satisfait les trois objectifs précédents, nous pourrons nous tourner vers d’autres clubs Lions ayant nos valeurs pour nous rapprocher et mutualiser nos efforts. Un rapprochement ne sera valable que sur une base paritaire, sinon le plus faible verra sa culture disparaître à tout jamais, ce que la majorité d’entre nous ne voudra pas. Par des actions croisées avec les autres clubs débuteront nos rapprochements et notre renforcement.

Concrètement, le bureau 2010/2011 a déjà réfléchi sur les activités qui pourront vous être proposées dans l’esprit du lionisme. Un programme d’activités primitif 2010/2011 vous a été diffusé par courriel le 16 juin dernier.

 

Le premier rendez-vous sera la rencontre, le 04 juillet, à Châteaurenard, au Petit Mas Pan Bouli, chez Monique et Pierre-Roland Videau avec les doctorants du BRYN MAWR COLLEGE.

Les conférences qui vous serons proposées devront respecter les critères du lionisme humanisme, culturel et citoyen. D’ores et dèjà nous avons contacté : 
- Valérie Siaud, gérante du fond Roumanille. 
- Chantal de Saint Priest, éminente médiéviste. 
- Le président Vincent du Tribunal de Commerce ainsi que Fabienne de Barruel. 
- Guy Rouviere se mettra en relation avec le Colonel commandant le 1er REC. 
- Guy Fabreguettes, spécialiste du dialogue Christianisme-Islam. 
- Pierre-Roland nous propose une ballade dans le Colorado vauclusien avec la visite de l’usine Mathieu avec un autre club Lions. 
- etc ... 
- ... 
- Pour le jumelage nous accepterons toutes vos suggestions.

Merci de votre attention.

Jean-Marcel SCHMITT

 

 

 

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Passation des pouvoirs 2009

vendredi 25 septembre 2009 par panbouli
 
 
 
 La passation des pouvoirs s’est déroulée cette année à l’occasion de la réception de nos jeunes amis du Bryn Mawr College au Petit Mas Pan Bouli

Profitant de l’opportunité de la date et de la présence de tous les lions et lionnes, à la réception des étudiants du Bryn Mawr Collége, le président Maurice Pialot remit au nouveau président Bernard Grapin la chartre de notre club lors de la passation des pouvoirs. Ce fut là, aussi, l’occasion pour nos invités de découvrir un cérémonial annuel du lionisme. (Rappelons que le bureau de chacun des clubs Lions change chaque année au 30 juin).

 

 

Enfin ! nouvelle opportunité ! , au dessert, Monique et Pierre, nos hôtes, offrirent à tous le champagne à l’occasion de leurs Noces de Diamant (60 ans de mariage).

-Journée, donc bien remplie, pleine d’une succession de bonheur-

 

 

 

 

 

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PASSATION DE POUVOIR 2008

mardi 15 juillet 2008 par panbouli
 

Chassé-croisé de présidents !

En effet, faute de prétendant Maurice Pialot a accepté de prendre la suite de Fernando Martella qui a assumé deux présidences successives ... et qui lui-même avait succédé à Maurice Pialot. Les membres du Club, lions et lionnes se sont donc retrouvés comme en juin 2006 chez Claudie et Maurice pour la passation des pouvoirs.

 

 

cliquez pour lire la vidéo:

 

 

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  Passation de pouvoir 2006

     lundi 17 juillet 2006 par panbouli
 

        Cette année c’est dans les jardins de Claudie et Maurice que se fait la traditionnelle passation des pouvoirs...

 

 

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  Passation de pouvoir 2005

 

   JUILLET 2005
    jeudi 15 décembre 2005 par panbouli

Traditionnelle passation des pouvoirs au mas de la Galine chez Jean-Pierre et Solange

Haut de page ♦ passations de pouvoirs

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♦ Adieu Bernard

La mort de Bernard  Grapin a mis fin à 56 ans de camaraderie et d’amitié que j’ai entretenues avec lui.

Je serais d’une prétention énorme si je me présentais comme « l’ami » de Bernard. Tous ceux qui ont assisté à ses obsèques ont pu constater les visages décomposés de dizaines d’hommes et de femmes qui furent également ses amis et qui ont été frappés de plein fouet par cette disparition.

Octobre 1958, les élèves du lycée Mistral d’Avignon découvrent leur lycée tout neuf et dans la classe de 3ème, je découvre également un condisciple qui va être notre chef de classe….c’était Bernard qui va devenir un de mes camarades durant 4 ans. Après la terminale, huit ans vont s’écouler et j’eu un jour le plaisir de voir son nom noté sur mon carnet de RV. Jamais plus nous ne devions nous perdre de vue. L’amitié s’est forgée au fil des ans et ceci d’autant plus que nous avons eu une vie qui s’est déroulée d’une façon assez similaire : un premier mariage qui nous a apporté à la fois la joie d’avoir 2 filles mais aussi, bien des tracas conjugaux. Notre 2ème chance fut heureusement une réussite complète pour l’un et l’autre. Il fut éclairé par la venue d’un 3ème enfant, 1 garçon chez lui et 1 fille chez moi. Lorsque nous évoquions cette situation, il avait ce côté humoristique qui lui faisait prendre en dérision les petits ennuis que nous avions eus l’un et l’autre, et, après un petit sourire, cela se terminait toujours par un éclat de rire.

Ne parlons pas seulement de sa brillante carrière à la FIDAL où, évidemment il était plus qu’apprécié car beaucoup de ses collaborateurs, et de ses clients étaient devenus ses amis. Leur émotion et l’immense tristesse à ses obsèques en témoignent, mais évoquons aussi ses passions.

Pendant des années, il s’est adonné à la voile. A la belle saison (comme à la moins belle), il participait très souvent à des régates. Son autre passion était celle des vieilles voitures. Là aussi, des liens solides l’ont rapproché des gens qui ont partagé ces mêmes loisirs. Comment ne pas s’attacher à Bernard, à sa personnalité qui rayonnait, à la chaleur humaine qui l’animait et le rendait si attachant… Evoquons aussi ses séjours en Corse qu’il adorait et qu’il aimait parcourir. C’était pour lui un peu le retour aux sources car c’était l’origine de sa maman. Son papa était Bourguignon : c’est peut-être de lui qu’il tenait ce côté convivial et accueillant typique des Bourguignons que j’avais pu apprécier 2 ans d’affilé lors de longs remplacements dans un village distant de 20 km de Verdun sur le Doubs, son berceau familial paternel.

Rapportons-nous 15 ans en arrière, je venais de commencer ma présidence au club d’Avignon Doyen et comme chaque année, nous invitions 20 étudiants étrangers en stage linguistique à Avignon. J’en profitais ainsi pour faire découvrir à Bernard et Chantal  un des aspects du Lionisme. Peu après, j’étais heureux de lui remettre son insigne et de l’intégrer à notre groupe qu’il ne manquera jamais de représenter avec honneur, discrétion et gentillesse. Il fut au sein de notre club Trésorier, Commissaire aux comptes et 2 fois présidents… et au sein de notre district, il fut président de la commission des Finances. L’insigne de Compagnon de Melvin Jones devait couronner et récompenser ce Lion dont le sérieux, le travail, l’amabilité et son sens du  service n’échappaient à aucun des  membres du district entier qui avaient eu l’occasion de l’aborder.

Bernard, mon cher filleul, c’est avec une tristesse infinie que nous t’avons vu disparaitre .Je te remercie au nom de toute la famille Lions d’avoir toujours  donné le meilleur de toi-même. Tu comprends notre chagrin mais, je pense que tu préfères certainement qu’on parle de la joie que tu as répandue autour de toi. Nous te disons tous un immense bravo et merci pour cette vie bien remplie et exemplaire. Tu peux en être fier comme je suis fier d’avoir été l’ami d’un parfait honnête homme.

 

Tous les Lions qui t’ont connu présentent à ton épouse Chantal, tes filles Virginie et  Caroline, ton fils Jean-Christophe et tes petits-enfants Paul, Adrien, Valentin et Lily, leurs plus sincères condoléances et les accompagnent par la pensée et le cœur en cette cruelle épreuve.

                                                                                                                    Guy Rouvière

 

 

 

 

 

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♦ Adieu Gérard

mercredi 9 décembre 2009 par panbouli

 

     Mes 30 années d’amitié avec Gérard Petit me valent à la fois l’honneur et le triste privilège d’écrire ces quelques mots.

Il fut une des grandes figures de notre Lions Club Avignon Doyen. Patriote, mari et père attentionné, nous l’avions compris, homme de devoir et ami sincère, nous le vivions à chacune de nos rencontres. Toutes ces hautes qualités, Gérard les avait déjà en lui jeune homme et durant toute sa vie, il leur fut fidèle. Avant de parler de l’homme qu’il fut, je me dois d’abord de retracer brièvement sa carrière militaire.

Comme beaucoup d’adolescents, il ressentit comme une gifle la magistrale déculottée que nous infligea l’Allemagne en moins de 6 semaines en cette fin de printemps 1940 , et, de même, il se posa la question qui était celle de millions de Français, « Comment un grand pays tel que le nôtre en est arrivé là » Moins de 3 ans après la réponse à apporter se traduisit selon la logique par son engagement dans la Résistance chez les FFI de mars 1943 à septembre 1944. Sa carrière militaire commence dès le mois de novembre qui suivit : engagé volontaire pour la durée de la guerre. Premières armes devant le front de Royan puis fin de la campagne d’Allemagne.

Début 1946, l’Ecole Militaire Interarmes de Coetquidan va lui ouvrir le chemin d’une carrière d’officier. Sa promotion, ainsi que bien d’autres à cette époque, fut particulièrement affectée puisqu’elle perdit 49% de ses effectifs en Indochine. Un de ses camarades de promotion et grand ami a pour nom Hélie Denoix de Saint Marc, lui aussi résistant et miraculeusement rescapé du camp de Dora où feu notre ami Henri Calès,un autre déporté, à la demande du colonel Cogny,encore un autre déporté, futur général commandant les forces terrestres du Tonkin, avait consciencieusement décalqué les plans du camp, au prix de mille périls, pour les faire parvenir aux Alliés.J’ai cité les noms de St Marc, de Cales et de Cogny car je sais que Gérard avait beaucoup de respect pour des hommes d’une telle trempe.

A sa sortie de Coetquidan, il choisit l’Arme Blindée et la Cavalerie. Il se retrouve à Saumur où il acquit son grade de sous- lieutenant avant de rejoindre le 4ème Régiment des Cuirassiers à Reims où il n’eut aucun scrupule à passer sur les bicyclettes des manifestants communistes qui empêchaient la progression de ses chars. Puis, en juillet 1951, c’est la découverte de la baie d’Along et de l’Indochine où il va servir au 1er Régiment de Chasseur à cheval et ensuite au 2ème Régiment Etranger de Cavalerie. Ce séjour va durer 2 ans et demi. En janvier 1954, après une tentative de retour en Indochine, il débarque à Casablanca pour servir le 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique basé à Rabat. Il va alors découvrir la beauté du Maroc pour lequel il gardera toujours beaucoup de liens affectifs, d’autant plus qu’il y rencontrera Annie Madeleine qui deviendra son épouse. L’année 1956 arrive et c’est le retour à Paris ou il est affecté au secrétariat des Forces Armées Terre, ce qui va lui permettre, quelques temps après, de traverser l’Atlantique en bateau accompagné d’un AMX 13 destiné à être présenté aux forces armées américaines qui, sait-on jamais ! auraient pu être intéressées par ce char léger performant. D’officier de terrain, il va devenir aide de camp de Max Lejeune, ministre des Armées, pour lequel il a toujours eu un très profond respect. C’est au cours d’une inspection en Algérie que se situe la fameuse anecdote connue de beaucoup de gens mais qui en ignorent l’origine. Max Lejeune arrive à l’issue d’une opération montée dans le bled, quelques prisonniers avaient été faits et se trouvaient rassemblés à quelques kilomètres au sommet d’une colline. Il veut interroger ces hommes et en fait part à Gérard qui passe le message suivant : « Monsieur le Ministre veut voir les prisonniers, faîtes les descendre. » Quelques minutes se passent, Gérard interroge « Alors, ces prisonniers, ils arrivent oui ou non ! » « Mon Lieutenant, je me renseigne » lui répond un soldat. Echange radio.... Le 1er message avait dû être tronqué puisque les prisonniers avaient en fait été bien descendus mais ils n’étaient plus en état de satisfaire la curiosité du Ministre....

Le sérieux du travail de Gérard auprès de Max Lejeune fut récompensé par l’obtention d’un des commandements les plus prestigieux pour un capitaine : commandement de la Compagnie Saharienne Portée de l’Oued Rhir, unité très mobile qui veillait à ce que le calme règne sur un territoire vaste comme 4 ou 5 départements français. Grande période pour un homme d’action tel que lui : au volet militaire se rajoutait le volet pacificateur auprès de la population saharienne. Puis, c’est le Putsch auquel il prend part. Max Lejeune lui évite la prison et c’est un exil forcé en Allemagne dans un régiment où tous les cadres officiers et sous- officiers étaient d’anciens putschistes, et chose curieuse, seuls les généraux qui avaient eu une attitude correcte envers les ’officiers félons’ lors de cette pénible période étaient habilités à venir inspecter le régiment, les autres considérés comme indésirables, étaient priés de rester dans leur état major, ce qu’ils faisaient !

Puis plus tard, en juillet 1964, il débarqua à Casablanca où, chef d’escadrons, il va endosser l’uniforme des Forces Armées Royales Marocaines. Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont au plus mal. Le général Oufkir, d’origine berbère, héros de la campagne d’Italie, un des plus jeunes sinon le plus jeune capitaine de l’Armée française durant le deuxième conflit mondial, devenu premier ministre d’Hassan II, lui demande d’étudier un plan de défense contre ce voisin bien belliqueux, ce qu’ils firent ensemble. Les 3 années passées alors au Maroc vont permettre au Général et au Commandant de se lier d’une très grande amitié. Nul mieux que Gérard ne peut expliquer l’état d’esprit d’Oufkir qui fut l’instigateur du deuxième attentat contre le Roi. Cette période marocaine fut une des plus heureuses. Gérard retrouvait ce pays qu’il aimait beaucoup. Il lui apporta ses conseils éclairés et son savoir faire en matière de doctrine d’emploi des troupes sahariennes. Il y retrouva des frères d’armes : la plupart des généraux et des colonels étaient d’anciens jeunes officiers de l’Armée Française qui avaient servi pendant la deuxième guerre mondiale et pendant le conflit indochinois. Mais, c’est le retour en France au 5ème Régiment des Chasseurs à Périgueux et un an et demi après, l’Adieu aux Armes en janvier 1969 après 25 ans de service. Il allait alors entamer une carrière civile comme Directeur Administratif chez Expansia à Aramon, ceci grâce aux rencontres qu’il avait eu quelques années auparavant au Maroc, avec le vieux monsieur Beaufour, patron et créateur de ce grand laboratoire pharmaceutique .

Je viens de vous évoquer brièvement les étapes de sa carrière militaire mais, à travers elles, évoquons l’homme qu’il était. Il avait ce côté vieille France que j’appréciais beaucoup. Dans un monde où l’argent est le veau d’or que beaucoup adorent et où les manières se perdent, il est rare et agréable d’être avec quelqu’un de poli, aimable et défenseur des valeurs propres aux humanistes. Lorsque, jeune homme, les troupes françaises ont atteint sa région pour la libérer, il aurait très bien pu les accueillir, les voir passer et ne pas quitter la vie civile pour ensuite suivre la guerre de très loin, ce que firent 90% des jeunes gens de son âge. Il refusa cette alternative confortable pour se lancer dans la mêlée et contribuer à abattre ce régime nazi qui a bafoué toute notion de dignité humaine. La liberté, ça s’achète et ça se paye au prix du sang. Cette fin de guerre ne fut pas pour lui une promenade de santé, mais il n’en garda pas ces grandes blessures morales que devaient lui apporter les guerres d’Indochine et d’Algérie. Les maladies, les pièges, l’ennemi omniprésent, au fil des semaines se faire tuer des hommes dont vous avez la responsabilité, apprendre, au cours de permission, que l’on ne reverra plus tel ou tel camarade, voilà la vie de Gérard en Extrême Orient, la vie du combattant et de l’officier durant ce dur conflit indochinois. C’est la guerre et l’on peut dire « c’est normal » dans la mesure où l’on peut employer le terme de normalité pour ce genre de vie et Gérard a assumé tout cela pleinement. Mais, il est des blessures qui ne se sont jamais refermées,ce sont celles causées par l’abandon de populations entières livrées à cette vérole du XXème siècle, qu’a été le communisme, frère aîné du fascisme et du nazisme. Dans ses conférences, Hélie Denoix de Saint Marc, ami de Gérard depuis plus de 60 ans, décrit bien le déchirement que peut ressentir tout homme honnête lorsqu’on lui ordonne de renier sa parole. Les mêmes sacrifices furent demandés à ces mêmes officiers pendant la guerre d’Algérie. Pour des hommes d’honneur, de devoir, la coupe était vraiment trop pleine et on ne peut que comprendre la prise de position de ces capitaines et commandants lors du putsch des généraux. Lorsque Gérard parlait de ces abandons, c’était toujours avec beaucoup d’émotion et de tristesse. Il évoquait ainsi cet ami tonkinois qui lui avait dit juste avant son départ « tu ne reviendras plus », ce fut hélas le cas. Il parlait aussi de tous les supplétifs arabes qu’il avait eus pendant trois ans sous ses ordres lorsqu’il commandait sa compagnie saharienne. Il n’eut aucune désertion, ce qui dénote la très grande confiance que tous ces hommes avaient en leur capitaine. Hélas, ils furent désarmés par les autorités françaises à la fin de la guerre et furent lâchement abandonnés par la République Française. Beau remerciement. Aucun ne réchappa par la suite au rasoir du FLN... Devant tant d’injustice, on n’a pas de peine à imaginer tous les fantômes qui ont hanté l’âme de ce grand cœur et la croix qu’il a dû porter durant tout le reste de sa vie. En vieillissant, ce poids devenait de plus en plus pesant. Je le sentais lors des discussions amicales que nous avions en tête à tête lorsque je le raccompagnais chez lui et que nous prenions un dernier verre.

Depuis le grand vide causé par la mort d’Annie Madeleine, il eut heureusement la joie d’être entouré par ses enfants et également de voir grandir ses petits-enfants. Nous venons tous de perdre un ami et un camarade d’un commerce agréable, aimable, souriant et il serait très heureux de me voir écrire un extrait d’une des citations qui lui fut attribuée : « .... calme et souriant au combat... » Maintenant, hormis notre tristesse, c’est à nous d’être souriant en honorant sa mémoire.

Guy Rouvière

Décorations obtenues : Officier de la Légion d’Honneur Croix de Guerre des TOE avec deux citations Croix de la Valeur Militaire avec deux citations Croix du Combattant Croix du Combattant Volontaire Médaille de la Résistance

 

 

 

 

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♦Adieu DANIEL !

vendredi 10 octobre 2008 par panbouli
 
 

Le jeudi 10 juillet 2008 de nombreux lions et lionnes de notre club étaient réunis autour de notre président Maurice Pialot pour un dernier adieu à notre ami Daniel EMSCHWILLER : "Il était président quand je suis entré au club il y a sept ans et nous nous sommes tout de suite appréciés. Nous garderons de lui le souvenir d’un homme sans détour , doué d’une forte personnalité, franc, loyal, dévoué et responsable qui a lutté jusqu’au bout contre sa maladie.

Jean SCHMITT un ami de longue date de Daniel prend la parole ;

 

 

" Chers Franz, Carl-Erik, Elodie ainsi que toute votre famille aujourd’hui réunie, je vous présente avec tous nos amis du Lions Club Avignon Doyen, nos plus sincères condoléances.

Daniel a été un fervent et efficace membre du Lionisme depuis 1956 à travers le club d’Avignon Doyen et d’autres clubs dont il a même participé à leur création comme membre fondateur.

Nous garderons de lui l’image d’un Président disponible à 100%, d’un secrétaire et d’un trésorier, commissaire aux comptes, tout aussi brillant et compétent ayant rendu de très grands services à notre club pour lequel il s’est tant dévoué depuis son retour en 1998.

Je ne citerai que pour mémoire sa brillante carrière professionnelle dans la Banque.

Personnellement j’ai été très proche de Daniel par de nombreux 

 centres d’intérêt dont les macintosh et surtout l’ouvrage "Chimie Physique" écrit par son père le Professeur Guy EMSCHWILLER en 1951. Le Professeur Guy EMSCHWILLER a été le référent de cette discipline moderne et présente dans la vie de nous tous comme interface de la Physique et de la Chimie.Par ce souvenir d’Ecole de Chimie nous étions devenus proches. Je garderai, personnellement, comme mes autres amis du Club un souvenir inoubliable de Daniel, ami toujours disponible pour rendre service."

 

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♦Adieu André.

jeudi 1er mai 2008 par panbouli
 
 
 
 
 

   D’une extrême amabilité, toujours attentif, toujours prêt à rendre service. Toujours avec le sourire, ce "merveilleux sourire qui vient du coeur".

 

 

 

  André était entré dans le lionisme en 1965. Après plusieurs passages dans différents clubs au gré de ses changements de domicile, ce sont nos regrettés amis Louis Brun et Georges MIALET qui l’ont parrainé pour son entrée au club Avignon Doyen dont il a été président durant l’exercice 1993-1994 puis président de Zone et président de Région.

André est né à Tunis en 1924. Il n’avait pas encore 20 ans quand il rejoint la Division Leclerc.

  Bientôt c’est l’Angleterre pour les préparatifs du débarquement avec sa Division intégrée à la VIIème Armée américaine... Avec elle il franchit le Channel et débarque sur les plages du Cotentin où la farouche résistance des allemands les menace d’extinction : on ignore souvent combien le combats de Normandie ont été rudes et meutrriers. André nous en parlait avec un certain effroi dans la voix.

  C’est ensuite l’épopée en France l’entrée de la 2ème DB dans Paris puis la marche difficile vers Strasbourg afin de tenir la promesse de Leclerc, le fameux serment de Koufra : du fin fond de la Lybie après une des premières victoires des forces libres Leclerc fait ce serment « Je jure de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. ». 

Ce qui fut ait en cette journée pluvieuse du 23 novembre...André participe à la prise de la Kommandantur, l’état-major allemand est fait prisonnier. André se retrouve dans son char de reconnaissance comme radio-tireur servant un canon de 37 jumelé à une mitrailleuse. Et c’est en patrouille en ville qu’il se fait "bêtement" surprendre comme il nous le disait, par un anti-char allemand camouflé dans un jardinet.

Blessé aux jambes et aux mains et après bien des péripéties et beaucoup de chance, il est transporté en lieu sûr, pris en charge par des chirurgiens américains qui lui retirent 54 éclats d’obus et lui "bouchent" le trou qu’il a dans la jambe !

  La guerre terminée, André regagne la Tunisie où il poursuit ses études de Droit ; Affecté à la Résidence Générale il poursuit sa carrière au Ministère de la Santé, est nommé Administrateur Civil. C’est à cette époque qu’il saisit l’opportunité de diriger l’hôpital psychiatrique de Montfavet. Aprés une courte période au Tchad il revient à Paris où il reste pendant 13 ans à la direction de la CPAM.

 

Marié à Colette, pére de trois enfants, ils satisfont l’un et l’autre leur rêve de revenir vivre dans le Vaucluse. Ils s’installent donc dans la région du Beaucet.

Voilà comment nous les avons accueilli au sein de notre Club où l’un et l’autre ont beaucoup participé. En particulier dans la réalisation et la rédaction de la "Lettre Mensuelle" du Club que tous appréciaient et qui n’a pas eu d’égale à ce jour.Colette toute frêle l’a toujours entouré de soins, discrétement mais efficacement ; c’est la consécration de 64 ans d’amour dans le mariage.

 

Nous nous souviendrons de la gentillesse et de la courtoisie d’André : les occasions ne manqueront pas tant sa présence discrète faisait le bonheur d’être avec lui pour apprécier "son sourire qui venait du coeur".

"J’étais avec toi le jour, la nuit tout au long de ta vie, te voici maintenant dans ma maison" dit le Seigneur.

 

ses distinctions

  • Croix de Guerre 39-45 (deux citations).
  • Légion d’honneur (Officier).
  • Ordre National du Mérite (Chevalier).
  • Médaille des Engagés Volontaires.
  • Presidential Unit Citation.

 

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dans Vaucluse Matin

 

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♦Adieu Michel

vendredi 28 juillet 2006 par BRUN Pierre

 

 

 

 

   Ce matin, Isabelle, tu m’as chargé d’une mission bien lourde mais privilégiée. Evoquer la mémoire de ton pére est lourd d’émotion pour tous ses amis car il y a tant de souvenirs et tant de souvenirs heureux qui sont et qui font la vie qu’il faudrait une vie pour les rassembler.

Fallait-il en égrener quelques uns ? J’en laisserais trop de côté et nous serions frustrés. Plutôt que de raconter Michel, je vous dirai ce que Michel fut pour nous, vu par ses amis, j’allais dire vu de l’extérieur mais c’est faux car ceux dont je fais partie prétendent au premier cercle. 
Au tout premier cercle il y a l’ami de toujours, rencontré à Madagascar, celui qu’il a connu, tu me pardonneras,Jeanne, juste avant toi. Nordiste, il a laissé ses plaines de Flandres pour venir avec Francine habiter auprés de vous. Michel était un rassembleur, en voici l’exemple.

Michel rassembleur, était notre référence. 
De cette référence, je vous dirai quelques mots. 
Michel et Jeanne ont construit leur première vie à Rabat. Rapatriés avec leur petite famille, Michel avait quarante ans quand il fallu reconstruire. Il nous a fait l’honneur d’arrêter ses pas en Comtat Venaissin ;quel bonheur ! Le courage n’est pas un vain mot dans la famille Fabre comme ,du reste, chez les Picot. Des deux côtés, on n’avait pas hésité à franchir la Méditerrannée pour affronter les difficultés. Cette âme de pionnier qui est la source du courage, c’était l’âme de Mimi. Elle a rayonné sur Michel et tous les siens, et bien plus loin, je peux en attester.

  • Référence en matière de courage.
  • Référence en matière de famille. 
    Le souhait du roi : Isabelle et Bertrand puis Françoise et Christian.

Le père devenu grand-père s’est fait la référence des grands-pères. Une prise en main très tôt dans les voyages et les rassemblements familiaux qui devenaient créations magiques pour enchanter Julien, Guillaune, Eugénie et Justine, tous et chacun devenus sa fierté. Il parlait d’eux en termes affectueux et élogieux.

  • Référence professionnelle.Les responsabilités auxquelles il a accédé et qui lui ont été confiées par ses pairs montrent à quel point il fut reconnu. Pour nous, ses amis,Michel était notre référence en matière d’organisation, de stratégie, de ponctualité, de fiabilité.
  • Référence encore au sein du Lions Club, il était reconnu de tous pour ces mêmes qualités. Transféré depuis le Club de Rabat sur celui d’Avignon Doyen, il assumé 43 années de lionisme : 43 années de Club Service. Michel était une référence en matière de disponibilité et de serviabilité.

 

J’ai voulu réfléchir à l’exemple que Michel nous a laissé en héritage. Par certains côtés il était exigeant comme pouvait l’être son regard quand il affirmait son autorité ; je le voyais chaque jour un peu davantage dans le rôle du patriarche à la fois dominateur et protecteur et par-dessus tout, bienveillant. Beaucoup de sentiments se mêlent à cette image que nous voulons garder de lui. Michel savait tout à la fois gronder et réconforter, affirmer et écouter, demander et remercier. Il y avait dans son regard toutes les expressions de l’humain au sens le plus noble. 

De telles qualités ne laissent pas les hommes indifférents. Grand rassembleur, il avait fait de Trévouze sa tente caïdale. Il y déployait, avec Jeanne, toute sa générosité. Il était tout à la fois le maître des lieux, l’esthète, l’hôte, l’ami attentif. Nous avions la rivière en commun et en partage un certain sens de l’écologie. Dans ce pays des Sorgues qu’il avait adopté et qui l’avait adopté, Michel était un ouvrier actif et un hôte d’honneur. Son Trévouze devait être beau. Il portait du reste sur lui son sens de l’élégance.

Une certaine malèdiction avait pris l’habitude de frapper ma famille au solstice d’hiver. Michel et Jeanne n’ont jamais failli au rassemblement du 31 décembre pour nous apporter le réconfort tout en nous faisant partager un anniversaire qui leur tenait à coeur : ils s’étaient mariés un 31 décembre. La comptabilité des années qui s’égrènent devenait plus douce à Trévouze, nous avons pu le vérifier, jusqu’à la dernière échéance. 
Au fond, Michel aimait d’abord la vie. Les plus jeunes diraient qu’il positivait. Je dirai qu’au delà, il entraînait.

En ce moment même, au sud de la Turquie, celui qui était son fils d’adoption est recueilli. Michel et Jeanne étaient à ses côtés sur son lit d’hôpital pour le soutenir. Michel, Jeanne et Jean chacun dans sa spécialité cultivaient l’amitié sur de hauts plateaux.

 

   Michel avait fait le choix supérieur d’aimer la vie mais son choix le plus beau, celui dont il était le plus fier, ma chère Jeanne, c’est toi. Que de compliments a-t-il déposé devant toi, devant témoins. Tout ce qu’il a été pour nous et pour les tiens, il l’a été grâce à toi et par toi. Il n’était pas difficile aux amis de mesurer ce que tu as représenté d’unique pour lui, qui lui a conforté cet amour de la vie qui le caractérisait, qui lui a donné l’énergie pour rester avec nous six mois encore.

Tu es le dernier, Michel, auquel je m’adresse. Et c’est pour te demander, une fois de plus, quelques services. Au nom d’Antoine d’abord qui,comme tous tes amis, a connu le bonheur de vivre d’inoubliables morceaux de vie à Trévouze.

 

 

Il m’a chargé de te demander, puisque tu es déjà arrivé, d’organiser notre prochaine grande réunion. En regard à nos plus grands fous rires tu placeras (excuses-moi de te donner toutes ces précisions mais aujoud’hui je suis chargé du protocole), tu placeras donc en bout de table Mathieu et Christelle, Jean et Marie-Annick pas loin et tout ce que tu feras sera bien fait. 

Et en attendant ? En attendant, nous sommes sûrs de te retrouver. En attendant nos ciels bleus de Provence vont prendre un ton plus particulier, nous y devinerons en filigrane le bleu de ton regard.

C’est dans le grondement des cascades de Trévouze que nous discernerons tes appels qui se feront tonnerre pour nous rappeler à l’ordre, graves pour nous guider et velours pour nous confirmer que c’est bien toi.

En Provence, on dit "Michel, grand merci"

liens

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♦ADIEU Juliette !

mardi 27 décembre 2005 par panbouli
 
 
 

 

 

 

  Juliette BRUN AVRIL était l’épouse de notre regretté ami Louis BRUN, ancien membre éminent de notre Club et pére de notre grand ami Pierre BRUN. Elle n’est plus parmi nous... mais un jour si Dieu le veut...

 

Pourquoi « adieu » ? Cet « à Dieu » n’est-il pas qu’un simple "au revoir" ?

  Quand est venu le dernier jour, 
  A l’appel de Seigneur, 
  Tu t’es levée 
  Et tu as marché.

 

  Comme à ton premier matin, 
  Le soleil a brillé 
  Et tu es entrée 
  Dans la joie de Dieu

  Sur le seuil de sa maison 
  Notre Père t’attendait ... 
  Et les bras de Dieu 
  Se sont ouverts pour toi .

  Quant les portes de la vie 
  Se refermeront derrière nous, 
  Dans la paix de Dieu, 
  Nous te reverrons.

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♦Adieu Christian

2005 par panbouli

 

 

 

Après Jacques LASSIGNARDIE, Pierre SALINGER, Jo MIALET, André GINESTE, le dernier de nos membres fondateurs, c’est Christian BOEUF, notre dévoué trésorier qui nous a quitté récemment. Son parrain, Guy ROUVIERE nous en a fait l’éloge funèbre lors de notre derniére réunion.

Nous avons appris aussi le décès de Marcel GRIMAUD (101 ans) ,membre du Club de Carpentras. Marcel était le frère de notre regetté Pierre GRIMAUD qui a présidé notre club durant l’exercice 1970-1971.

 

 

 

 

 

       ↑Haut de page ♦ passations de pouvoirs In memoriam ♦ 

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