Réunions

HISTORIQUE DE LA VILLE

La ville qui l’a vu créé, est née d’une mine, fondée en 1910 par les Belges sous le nom d'Élisabethville ou Elisabethstad (d'après Élisabeth de Bavière, devenue Reine des Belges (1876-1965), souvent abrégée en « E'ville », la ville fut renommée Lubumbashi en 1965. Elle fut aussi la capitale de l'éphémère État autoproclamé du Katanga (1960-1963).

Vue aérienne du Centre ville

La présence de la Poste était sans doute à l’origine de l’agglomération de cette ville: au rôle habituellement conféré à ce service public vient s’ajouter le fait que le courrier n’était pas distribué, les habitants devaient venir le chercher dans les boîtes postales encastrées dans les murs de la poste, ce qui avait entraîné une affluence particulière aux jours et heures d’arrivée du courrier d’Europe.

Comme les possibilités d’extension de la ville se trouvaient vers le nord, la situation excentrique du quartier commerçant s’accusait davantage. Les commerces réservés aux seuls indigènes, ou commerces d’articles de traite, étaient relativement peu nombreux dans la zone commerciale, ils y étaient disséminés mais ne pénétrèrent pas au-delà de l’avenue Moero. C’était vers le sud, en dehors du quadrilatère, que ces commerces étaient le plus nombreux. Ils étaient alignés le long du prolongement de l’avenue du Sankuru actuelle avenue Janson Sendwe et de la route vers la Munama et Sakania, à proximité du Centre Extra Coutumier. Ce quartier en échiquier comptait de nombreux bâtiments d’intérêt public : les services administratifs résultant de la fonction politique d’Elisabethville, les édifices des cultes, les écoles, les hôpitaux…. Malgré une tendance au regroupement, tous ces bâtiments étaient encore dispersés tant dans la zone commerciale que dans la zone résidentielle.

 

  • Après la deuxième guerre mondiale, la population d’Elisabethville (Lubumbashi) qui était en 1944 de 60 915 habitants au total d’après le recensement signalé par Georges Antipas, est passée de 1948 à 1970, respectivement à :

      1948 1958 1970  
    Nombre 89 658 168 775 289 422 habitants

En 1954, le nombre de 1944 avait doublé : 133 017 ; 122 011 nationaux et 11 006 étrangers ; soit 9% d’expatriés.

LA CROISSANCE D’ELISABETHVILLE (LUBUMBASHI) DE 1940 A 1965

Source : Malaisse et Leblan 1973

 

L’illustration de la croissance de la ville d’Elisabethville devenue Lubumbashi sur terrain est présentée ci-dessous. Trois cercles concentriques sont figurés, ils sont respectivement distants de 3,6 et 9 kilomètres du centre ville, à savoir la place de la Poste. Compris jusqu’en 1925 entre le rail et la rivière Lubumbashi, la ville dépasse au cours de la période suivante (1925-1940) ces deux limites. Tandis que se développe la cité de Kenya, Katuba est créée en 1950, Ruashi appelé jadis O C A (Office des cités africaines) en 1955. Des quartiers ruraux se développaient dans les chefferies voisines de la Haute et Basse Karavia, de la Kilobelobe, de la Luano et de la Luiswishi. Depuis l’indépendance, s’ajoutent aux’’anciennes cités’’ de ‘’ nouvelles cités’’ : Kasungami, Zaïre, Tabacongo, Luapula, Katuba-Kananga, Kampemba, Révolution, etc. Aujourd’hui, les quartiers les plus éloignés sont distants d’une dizaine de kilomètres du centre.

Suite aux querelles scolaires qui s’étaient déroulé en Belgique, l’Athénée Royal fut ouvert en 1946 et quelques années plus tard en 1957, l’Athénée de la Katuba.

  • En 1948, le collège Saint François de Sales, fondé en 1911 comptait 447 élèves dont 161 internes, l’Institut Marie José, fondé en 1912 comptait 865 élèves dont 210 internes. Pour enfants indigènes, l’école Saint Boniface comptait 2 349 garçons et Sacré-Cœur 1 371 filles.


 

Les établissements scolaires cités ci-dessus, groupaient autour des élèves de ville la jeunesse des zones suburbaines accueillies dans les internats. Cette attraction s’exerçait sur les autres centres dans la mesure où ceux-ci ne possèdent pas encore les derniers échelons de l’enseignement moyen du degré supérieur, mais il faut noter que certains enfants allaient toujours terminer leurs études en Europe.

Les écoles pour indigènes ont suscité le séjour d’enfants de la brousse chez des parents ou amis habitant le Centre Extra Coutumier. Ces instituts ont créé des liens entre la ville et la région et même avec d’autres régions. Le rôle intellectuel d’Elisabethville s’étendra avec le développement de son université, mais elle fut déjà le centre d’action d’associations universitaires, du G.R.I.N. (Groupement interuniversitaire), du C.E.P.S.I. (Centre d’Etudes des Problèmes Sociaux Indigènes devenu C.E.P.E. Centre d’Exécution des Programmes Sociaux Economiques), elle possédait une station émettrice de radio, deux maisons d’édition de journaux Essor et la Voix du Katanga avant 1960.

Elisabethville a possédé un commerce de détail très développé dont la population de la ville n’était pas seule clientèle.

Les moyens de transport en commun à l’intérieur de la ville étaient pendant longtemps inexistant exceptés les autobus qui transportaient les écoliers et celui qui conduisait aux usines et bureaux et ramenait en ville ls agents de l’U.M. logés en dehors du quartier Lubumbashi. Cette pénurie de moyens de transport était partiellement à l’origine du nombre de voiture (1 pour 4 ou 5 européens) et de bicyclettes (1 8342 en 1950) qui sillonnaient les avenues de la ville. Vers les années 1955, il ‘était développé en ville en bordure des routes des pistes cyclables qui se sont dégradés par la suite ou ne sont plus utilisés de nos jours.


 

Le centre ville d’Elisabethville [à gauche, on aperçoit le château de la Régidéso qui servait le centre urbain en eau, au centre l’Hôtel de ville et le bureau du 1er Gouverneur Wangermée. A droite le bâtiment PEK (actuel bâtiment Mulongo et le Parquet II) sont visibles]


NAISSANCE DU LIONS CLUB À LUBUMBASHI

Entre les années 1957 et 1959, la situation des jeunes désœuvrés des cités africaines et ceux qui étaient exclus de l’école sans formation professionnelle, inquiétait les autorités politico-administratives de l’époque à Elisabethville.

Pour la petite histoire, la ville d’Elisabethville a connu des mouvements de masses des jeunes dans les communes Kenya appelée commune rouge, Albert et Elisabethville au quartier Kalubwe. Des groupes dénommés ‘’les Rois de Kenya, Kamalondo et Kalubwe semaient pendant une longue période, semaient la terreur dans certains quartiers isolés.

 

Entre temps, parmi les premiers clubs Lions créés en 1957 à savoir le Lion’s Club Kinshasa devenu Kinshasa Bankoko (Léopoldville), le Lion’s Club Bukavu ( à Costermansville) et le Lion’s Club Bujumbura devenu Bujumbura Doyen qui faisaient parti du District 403 au même titre que les lion’s Clubs de Brazaville et Cotonou avant d’être groupés aux côté du Lion’s Club de Kisangani (Stanleyville), pour constituer le D 409, il y’eut des échange entre la Palme et le Club de Léopoldville.

L’idée de créer une œuvre sociale pour la masse des jeunes a été à la base. Elle germa. DETHIER A., Paul TITS. Jean DELMOTTE et LETELIER P. peuvent être cités parmi les membres fondateurs. Le groupe se réuni à plusieurs reprise et eut l’approbation du Siège International (Board) le 3 janvier 1958.

Parrainé par les clubs de Léopoldville Bankoko (D 409) et La Panne de Belgique (District 112), il reçut sa charte le 8 novembre 1958.

Sous l’identification N° 27026 et N° Club : 5991

Le projet pour la jeunesse fut évoqué au cours d’une réunion du club tenue au domicile d’un membre.

Le club se réunit depuis sa création au cercle Albert, au centre ville.

La Boîte postale était jusqu’à ce jour : 2559 (B.P./P.O.B)

Sur base de la Constitution et modèle standard, le club a fonctionné sans désemparer. Il s’est constitué un Règlement Intérieur qui en est à sa quatrième édition depuis l’an 2000.

Le Fanion du Club, tel que repris à l’article 5 du Règlement Intérieur stipule :

L’Emblème et les couleurs du Lions Club Lubumbashi Doyen sont, pour l’essentiel conformes à l’emblème et aux couleurs de l’Association Internationale des Lions Club.

Sur fond blanc apparaît la partie de a Province du Katanga en couleur cuivre avec l’emplacement de la ville d’Elisabethville (Lubumbashi), capitale du Cuivre, couverte d’une banderole portant les mentions ‘’LIONS (club) LUBUMBASHI DOYEN’’.

Cette base principale est entourée de trois croisettes en bas à gauche, du Lac Moëro à droite, de l’écusson (armoirie) de la ville dans le coin supérieur droit et le tout surplombé par l’insigne LIONS INTERNATIONAL dans ses couleurs officielles.

Initialement, les jours et heures mensuels de Réunions officiels étaient :

  • 2ème mardi ; 12 h 15

  • 4ème mardi ; 20 h 00

Réunion de travail : 1er jeudi du mois à 17 h 30

Depuis 1992, les horaires sont les suivants :

  • 2ème mardi et 4ème mardi du mois à 17 h 30 pour les Réunions statutaires et le 1er jeudi du mois pour les travaux.

Le club se réunissait initialement entreprit alors

  • Le club Lubumbashi Doyen a parrainé à son tour les L C Likasi Doyen (30.01.60), Lubumbashi Mampala ( 24.03.77), LC Kipushi (8.04.80) et Lubumbashi Jacaranda(11.04.88) qui fut à ses débuts un club auxiliaire Lioness depuis le 1er mars 1980. Et depuis trois ans un nouveau club à Lubumbashi ; Maadini (07.10.2010) à partir des cinq membres détachés du Club Parrain Lubumbashi Doyen.

Il y a lieu de noter que la naissance du club filleul Lubumbashi Mampala s’était effectuée autour des quatre lions détachés à savoir : Evariste Tshala, René Delhaye, Pruniaux Alfred et Pierre Giths.


La diachronie des clubs et des dirigeants laissent entrevoir quatre étapes de l’histoire du District 409.

  • Les premiers temps ; période d’implantation en 1957,

  • District provisoire de 1959-1988,

  • District à part entière de 1989-1990

  • District transitoire de 1990 à nos jours

  1. District Provisoire

En 1979, nous n’étions encore que 24 clubs et 798 membres et au 31 mai 1987, 39 Lions Clubs et 1 141 membres, en plus de 12 clubs auxiliaires Lioness et 3 Léo Clubs au moment où on attendait le nombre de 35 Clubs Lions avec un effectif de 1 250 membres.

  1. District à part entière

De provisoire, le 409 est devenu définitif en 1990-1995). Bien que le rapport de la 31ème Convention de Bujumbura avait signalé en juillet 1989, 45 clubs avec un effectif de 1 188 membres, c’est au 31 mars 1990, qu’il fut atteint 50 Lions Clubs avec un effectif de 1 349.

Mais les événements de 1991 et ceux de 1993 en RDC (ex-République du ZAÏRE) firent disparaître la majorité des ex-lioness clubs devenus Lions Clubs.

  1. District transitoire

En 1995-96, le District 409 était devenu effectif retomba dans le statut d’un district transitoire suite à la baisse des effectifs liés à des difficultés multiples (troubles au Burundi et Rwanda dans les années 1993-1994/1995). Un délai des deux années au maximum était accordé selon la résolution n° 2 de la Convention Internationale de Séoul (Corée du Sud).

Mais depuis lors, les Clubs Lions ont connu une chute de plus ou moins 30% et 50 % dans les effectifs. Des 27 Lions Clubs en juillet 1994 comptant 729 membres les efforts de rester District définitif furent anéantis. Une course engagée année par année d’atteindre les chiffres 35 / 1 250 (Clubs / Effectifs), n’a pas encore eu de succès jusqu’à ce jour.

Le Lions Club Lubumbashi Doyen a toujours survécu à tous ces événements.

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