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Il y a longtemps, très longtemps, des navigateurs malayo-polynésiens sont jetés, par accident semble-t-il, sur les côtes de Madagascar. Ces Hova aux yeux étirés et bridés, aux pommettes saillantes, aux cheveux noirs et lisses, au teint cuivré, font souche dans la Grande île. Ils engendreront la race des chefs qui étendra sa domination sur les Hauts-plateaux.

Sur ces terres aux contrastes saisissants, ils choisissent, dit-on, pour premier établissement le petit pays d’Anerinerina. On les retrouvera plus tard à Ampandrana, puis à Imerimanjaka. Alors, dans une marche circulaire des conquêtes tout autour du futur emplacement d’Antananarivo, on les vit fonder des postes fortifiés sur des buttes appelées Alasora, Ilafy, Ambohitrabiby, Ambohidratrimo et Ambohi­manga, leur avant-dernière station.
Une enceinte de palissades de pisé ou de blocs superposés, souvent doublée de fossés, constitue le Rova, le village féodal. Des portes de bois ou de granit devant lesquelles on roule une énorme pierre circulaire, donnent accès à ces refuges gardés par des vigiles. Car étrangers au pays, envahisseurs décidés mais conquérants peu nombreux, les Hova avaient à lutter contre les premiers possesseurs du sol, «les Vazimba » (Urbain-Faurec). Et pour se défendre contre leurs représailles que la légende dépeint terrifiantes, les nouveaux venus installent sur les crêtes des campements faciles à préserver.

La plus haute des 12 collines dominant les Plateaux (1468m) porte le nom d’Analamanga, « la forêt bleue » ou « au bois joli ». On y est « près du ciel » (Imarivolanitra) et sa position est d’autant plus forte qu’un abrupt d’une centaine de mètres rend son versant ouest inaccessible. Analamanga, avec le ravin d’Ambatoborodamba (la roche où le lamba se déchire), justifie le choix par les roitelets hova de cette forteresse naturelle pour citadelle-capitale, d’autant que le roc domine et commande la plaine fertile où coule l’Ikopa, ainsi que toutes les terres alentour qui forment des milliers d’hectares de bonnes terres propres aux cultures et aux rizières.
 

Le nom était tout naturellement trouvé pour ce club qui devait naître et dont la mission était tout aussi représentative que la force bienfaisante et protectrice qui l'animait et dont il témoignerait pour les décennies à venir, Le Lions Club International.

Fondé par le Président Roger Duponsel, la charte fut remise au Club le 28 février 1970 par le PG Paul Duponsel avec comme Club parrain le Lions Club Antananarivo Doyen. Les Lions Guide furent PG Roger Duponsel et Jean-Pierre Fouquet.

45 ans plus tard, le Lions Club Antananarivo Analamanga a su rester en haut de sa colline à la forêt bleue et jouer son rôle de protecteur et de bienfaiteur à l'égard des personnes vulnérables aux dangers de l'Existence et des Evènements de toute origine . 

 

Le Lions Clubs International est la plus grande organisation de clubs service dans le monde, avec 1,4 million de membres dans à peu près 46 000 clubs, répartis dans plus de 200 pays et aires géographiques à travers le monde.

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