Réunions
Notre fanion comporte deux groupes de montagnes représentant une Vallée, celle du Loup, notre rivière, symbolisée par la tête de loup à droite et complété, en amont, par l’insigne du Lions Club International.
Au centre, on trouve une épée, extraite du blason de la ville de Roquefort les Pins, sur laquelle nous avons ajouté l’inscription « Ad Honores »,

c’est-à-dire « Pour l’honneur », qui fait référence à la devise des Lions,
« Nous servons » avec désintéressement.
Enfin, en haut du fanion, des créneaux stylisés représentent à la fois l’ancien château de Roquefort les Pins, dont il ne reste que quelques ruines et, celui de Villeneuve Loubet, parfaitement entretenu.
Le Loup, fleuve côtier, du département des Alpes-Maritimes, prend sa source au nord de la montagne de l’Audibergue, sur le territoire de la commune d'Andon, village situé à près de 1 200 mètres d'altitude et entouré de petites stations de sports d'hiver. Parcourant, environ 45 kilomètres, il se dirige d'abord vers l'est, puis effectue un virage vers le sud et forme les Gorges du Loup. Arrivé au Bar-sur-Loup, il reprend sa course vers l'est, passe au sud de la ville de Vence, puis, s'orientant vers le sud-est, traverse Roquefort les Pins pour arriver à Villeneuve-Loubet où il se jette dans la Méditerranée. L’origine de son nom viendrait de ce que sa vallée était, anciennement, infestée de loups. Une autre explication, moins triviale, se réfère à l’antiquité, quand, après avoir vaincus les Ligures dans la plaine de la Brague, les Romains donnèrent le nom de « rivière de la Louve romaine » au fleuve.
L’existence, du Château de de Roquefort les Pins, remonte au moins à 1038 sous forme d’un camp à enceinte représentant une position militaire. Le premier village baptisé le Castellas de Roquefort (rocher fortifié), accroché sur une falaise dominant le Loup, possession de l’abbaye de Lérins, fut acheté par la commune de Saint Paul de Vence en 1241. Celle-ci le détruisit en 1341, sur ordre du Roi Robert de Provence, car il était devenu le repaire du moine brigand Féraud de Cabris. En 1537, l’édification de fortifications par François 1er, à Saint Paul, entraina la destruction d’habitations dont les résidents furent transférés à Roquefort et à la Colle. Mais leur intégration à Roquefort échoua. Aujourd’hui, du château, il ne reste que des ruines qui s’étalent sur deux kilomètres carrés.
Le Château de Villeneuve-Loubet est un château fort bâti au XIIIe siècle, sur un ancien castrum du XIe siècle, par Romée de Villeneuve, alors, commandant de l’armée du comte de Provence. Il se situe au sommet d’une colline du vieux village construit en même temps que le château. En 1437, le château est acquis par Pierre Lascaris de la Maison de Vintimille, comte de Tende, marié à Catherine Grimaldi, fille du seigneur d'Antibes et de Cagnes. Charles Quint y réside pendant une semaine, pendant l’invasion de Provence, en 1536. En 1538, François 1er y séjourne à l'occasion de la signature de la trêve de Nice avec Charles Quint. Le château est acheté en 1644 par Léon Bouthillier, sire de Chavigny. Puis, en 1678 par Auguste de Thomas, baron de La Garde et Sainte-Marguerite. En 1742, il entre, par héritage, dans la famille Mark-Tripoli de Panisse-Passis. Confisqué à la Révolution, le château a été sauvé de la démolition grâce à sa transformation en hôpital pour les blessés de l’armée d’Italie. En 1802, il est de nouveau la propriété de la famille de Panisse-Passis qui le remet en état. Le château a été fortement ébranlé par le séisme de 1887 mais toujours restauré par le marquis de Panisse-Passis dont le descendant en est toujours propriétaire. Le château porte des traces des bombardements de 1944.
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